Fourgonnette ou camionnette plateau ? Diesel ou hybride ? Les questions peuvent être nombreuses au moment de choisir de votre futur véhicule utilitaire. Analyse de vos besoins, volume, charge utile, motorisation, réglementation, financement : voici nos conseils pour bien choisir.
Votre véhicule utilitaire est l’outil de travail de votre quotidien. En plus d’être fiable, il doit être adapté à votre activité. Avant de choisir parmi l’offre très variée des constructeurs, n’oubliez pas de vous poser les bonnes questions.
Quel véhicule utilitaire pour quels besoins ?
La première étape de votre projet d’acquisition d’un véhicule utilitaire passe par une définition précise de vos besoins. Si certains modèles sont conçus pour une utilisation polyvalente, certaines particularités de votre activité vous orienteront vers une puissance, des équipements, des dimensions ou encore une capacité de chargement spécifiques.
Une fourgonnette de 7 m³ sera ainsi plus adaptée à des transports de petites charges et de faible encombrement en zone urbaine et péri-urbaine. De son côté, une camionnette-plateau permettra de charger plus facilement des matériaux, des outils ou encore des machines pour rejoindre un chantier.
Volume en mètre cube : comment estimer ce qu’il vous faut ?
La capacité de charge d’un véhicule utilitaire est définie comme un volume utile exprimé en mètre cube. Il est donc important de connaître le volume des marchandises que vous transportez fréquemment. Longs tuyaux ou petite visserie, baignoire ou parpaings : chaque métier a ses particularités et donc le véhicule utilitaire qui lui convient.
L’essentiel de l’offre des constructeurs est constitué de véhicules utilitaires dont le volume utile va de 7 m³ à 22 m³.
Charge utile : quel poids pouvez-vous transporter ?
L’autre critère de la capacité de votre futur véhicule est la charge utile, c’est à dire le poids que vous pouvez emporter. Il est important que vous estimiez le poids moyen des équipements, matériaux, déchets, etc. que vous êtes amené à transporter. Le choix d’un véhicule utilitaire avec une faible charge utile présente des avantages (moindre consommation de carburant, peu encombrant, moins cher) ; mais en cas de chantier important, il peut aussi vous obliger à multiplier les trajets et se révéler bien moins intéressant.
Vous trouverez chez les constructeurs des véhicules utilitaires avec une capacité de charge allant de 1 à 2 tonnes, qui se conduisent avec un simple permis B. Au-delà de cette charge estimée, entrent en ligne de compte les notions de poids à vide du véhicule, poids total en charge, poids avec remorque, etc.
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PTAC, MMTA, PTRA : comment vous-y retrouver dans les critères de poids ?
Bien souvent, la caractéristique principale d’un véhicule utilitaire est sa capacité à transporter des charges plus ou moins lourdes. C’est pour cela que la réglementation a prévu différentes catégories :
- MMTA (ex-PTAC) : la masse maximale techniquement admissible (MMTA) – (anciennement Poids Total Autorisé en Charge) indique le poids maximal autorisé d’un véhicule et de son chargement. C’est donc la somme du poids à vide du véhicule, du poids du chauffeur et des passagers, et de la masse maximale pouvant être chargée ;
- PTRA : le poids total roulant autorisé (PTRA) indique le poids total en charge d’un ensemble roulant (véhicule et remorque par exemple) qu’il ne doit pas dépasser.
La MMTA est limitée en fonction des différents permis de conduire :
- permis B : limite fixée à 3 500 kg ou moins de 4 250 kg avec une remorque ;
- permis BE : limite fixée entre 4 250 kg et 7 000 kg avec une remorque ;
- permis C : limite fixée à 3 500 kg ou moins de 4 250 kg avec une remorque ;
- permis CE : limite fixée entre 4 250 kg et 7 000 kg avec une remorque ;
- permis C1 et CE1 : limite fixée entre 4 250 kg et 7 500 kg avec une remorque.
Diesel, hybride, que choisir ?
Si la plupart des véhicules utilitaires du marché sont encore motorisés avec des groupes carburant au diesel, de plus en plus de modèles neufs proposent une motorisation hybride. Cette technologie offre plusieurs avantages :
- une consommation réduite de carburant, bien appréciable à l’heure d’une augmentation des prix de l’énergie ;
- une garantie de continuer à accéder aux zones à faibles émissions (ZFE) pour les artisans qui travaillent essentiellement dans les métropoles
Le choix du diesel pourra être réservé à un usage du véhicule dans les zones péri-urbaines ou à la campagne, ou encore pour accomplir de longues distances.
Le leasing, la formule adaptée aux besoins des artisans
Le financement de l’achat d’un véhicule utilitaire est un poste important pour le budget d’un artisan. Une formule de financement en leasing permet d’étaler ce coût sur plusieurs années, en versant chaque mois un loyer.
À l’issue du contrat, généralement conclu pour une période de 3 ans, vous pouvez devenir propriétaire du véhicule en réglant la somme correspondant à l’option d’achat. Le leasing présente plusieurs avantages pour un artisan :
- vous disposez d’un véhicule neuf** que vous pouvez renouveler au bout de 3 ans ;
- vous avez le choix entre verser un premier apport ou étaler la totalité du paiement du véhicule sur les loyers à verser tous les mois ;
- les loyers que vous réglez chaque mois sont imputés dans les charges de votre entreprise et sont déductibles de votre chiffre d’affaires.
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